jeudi 3 décembre 2009

Hinc et nunc


Redécouvrir son corps, parce qu'il n'est pas mort en vérité, parce qu'il veut simplement plus, parce qu'il veut juste hurler. La flamme revenue, même rien qu'un instant, la flamme qui embrasse et embrase le corps - ces mains absentes pourtant - le bonheur qui monte aux joues et fait couler des larmes étoilées.
On ne veut rien perdre, on veut tout garder.

S'il veut hurler qu'il hurle ! Je veux pleurer et entendre mes larmes s'écraser avec un grand fracas sur le sol, effacer mes pensées, le tableau blanc, mourir en quelque sorte, renaître juste pour lui, pour aimer encore et ne plus se soucier de rien, de rien, de rien.

Un baiser.
Se damner.

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