samedi 10 septembre 2011

All that I'm living for, Evanescence.

All that I'm living for 
All that I'm dying for 
All that I can't ignore alone at night 

I can feel the night beginning 
Separate me from the living 
Understanding me 
After all I've seen 
Piecing every thought together
Find the words to make me better 

If I only knew how to pull myself apart 

All that I'm living for 
All that I'm dying for 
All that I can't ignore alone at night 
All that I'm wanted for 
Although I wanted more 
Lock the last open door- my ghosts are gaining on me 

I believe that dreams are sacred 
Take my darkest fears and play them 
Like a lullaby 
Like a reason why 
Like a play of my obsessions 
Make me understand the lesson
So I'll find myself
So I wont be lost again 


All that I'm living for 
All that I'm dying for 
All that I can't ignore alone at night 
All that I'm wanted for 
Although I wanted more 
Lock the last open door- my ghosts are gaining on me 

Guess I thought I'd have to change the world 
To make you see me 
To be the one 
I could have run forever 
But how far would I have come
Without mourning your love ? 


All that I'm living for 
All that I'm dying for 
All that I can't ignore alone at night 
All that I'm wanted for 
Although I wanted more 
Lock the last open door- my ghosts are gaining on me 

Should it hurt to love you ? 
Should I feel like I do ? 
Should I lock the last open door- 
My ghosts are gaining on me. 

dimanche 4 septembre 2011

Le syndrome de la gorge étroite ou "La cigarette que l'on écrase avant terme"

Ne gardons qu'elle, ne gardons qu'A. Les cigarettes Vogue tuent moins que le vide laissé par des personnes chères. C'est A. comme dans "Avec toi", et je sais que tu rajoutes, dans tes yeux, "Toujours". Cette impression de tout laisser derrière, malgré soi, est insupportable. Si prometteur soit le lendemain, jamais il n'arrive assez vite. Jamais il n'arrive assez "bien". Pardonne-moi si je ploie sous une masse de souvenirs douloureux et si je pleure seule dans ta baignoire, parce que dans ma tête, les danseurs de fox-trot sont mauvais. La tête dans l'eau, j'essaye de les noyer dans les battements de mes artères dilatées et les vibrations des gouttes de pluie sur le carreau. J'aimerais en finir avec cette angoisse, me dire que "C'est la vie" et attendre cette nouvelle année avec optimisme et impatience ; paradoxalement, la deuxième partie de la proposition est vraie, et je crois que c'est ce qui me tourment, m'empêche de dormir et me fais refaire des cauchemars. J'essaye, sincèrement, de me dire que je vais réussir mes études brillamment, que je vais avoir une vie de couple durable et merveilleuse, que j'adorerais mon métier, que j'aurais toujours des amis qui tiendront à moi et ne me laisseront pas tomber. Sincèrement. Mais le fait est que :
1) Je ne suis pas une fille brillante. Cf. mon relevé de notes de la fac. Si j'avais vraiment été brillante et courageuse, je serais restée en prépa, parce que c'est là que sont les gens brillants.
2) Mon Angoisse rejaillissant sur mon couple, j'en viens à douter. Et c'est au fond de la-dite baignoire mentionnée plus haut que j'eu, dans un haut-le-coeur, la révélation que, plus que probablement, mon amour se transformera en "amitié pleine de tendresse et de compréhension", doux euphémisme pour dire que les sentiments passent et se délavent. Et ce n'est clairement PAS ce que je veux.
3) Vue du nombre d'ex-ami(e)s que je laisse derrière moi, je ne suis plus sûre des amitiés à long terme. Oui, en ce moment je me sens inutile, délaissée, et indigne d'attention. Ah, et coupable aussi. A côté de ce mélange, le cocktail molotov, c'est du lait maternisé.
Je voudrais vomir, mais je n'arrive pas. Pourtant je suis sûre que ça m'aiderait à dormir et à ne plus repasser dans ma tête ces phrases qui me font mal, comme des rasoirs dans mon cerveau : "Tu n'est pas le genre de fille qu'on est fière d'avoir à son bras", "Je trouve ça mieux qu'on se voit moins souvent", "Noémie, franchement, tu dois faire l'effort de changer". Le temps ne passe jamais assez vite.

jeudi 1 septembre 2011

A.L.I.V.E

S'arrêter dans un magasin de fleurs juste pour sentir l'odeur des lys.
Savourer un café.
Toucher les cachemires de chez Kookai, et les cardigans en laine chez Mango.
Ecouter l'eau qui coule, regarder les reflets qu'elle fait sur le pont.
Profiter du soleil qui se fait doux.
Manger des bonbons comme des enfants.

S'écouter vivre.