jeudi 3 décembre 2009

Cacophonie silencieuse


Les larmes de l'amitié déçue ont le goût amer et passé d'un bonbon à la fraise qu'on a retrouvé au fond de sa poche, après que son jean soit passé à la machine. Le sucre qu'on aimait remplacé par la javel qui fait pleurer.
De la tristesse sublimée, mal de l'âme mis en mots : la javel, c'est douloureux.

Dans ma tête résonne la sonnerie de ton téléphone, puis la voix de la messagerie. Je la laisse jusqu'à ce que tu aies dit ton nom, puis je raccroche. J'aimerais simplement t'entendre.

Personne ne lira cela, je m'en doute bien, et après tout, cela m'est bien égal. Je projette ma poésie douloureuse dans l'infini de la toile et du ciel, pour tout le monde et pour personne. Une fille qui pleure dans son lit n'intéresse pas grand monde. Et, je crois, lui le moins. Schade.

In bed, Zoeelyn.


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