samedi 29 janvier 2011





MERCI.

mardi 25 janvier 2011

J'aurais le courage de te quitter selon les raisons de ma raison si le vide que tu laisserais de ma vie ne serait pas si immense. Mais si tu ne prends même plus la peine d'écrire, je ne sais plus si ça en vaut vraiment la peine. Parce que de la peine, ça m'en fait beaucoup. Les seuls mots que tu m'adressent sont tellement banal. J'avais pourtant l'impression de valoir plus que ça.

mercredi 19 janvier 2011

Lucie, Pascal Obispo

Lucie, Lucie c'est moi je sais, 
Il y a des soirs comme ça où tout
S'écroule autour de vous.
Sans trop savoir pourquoi toujours
Regarder devant soi
Sans jamais baisser les bras, je sais...
C'est pas le remède à tout,
Mais 'faut se forcer parfois...

Lucie, Lucie dépêche toi, on vit,
On ne meurt qu'une fois...
Et on n'a le temps de rien,
Que c'est déjà la fin mais...

C'est pas marqué dans les livres,
Que le plus important à vivre,
Est de vivre au jour le jour.
Le temps, c'est de l'Amour... 

Même, si je n'ai pas le temps,
D'assurer mes sentiments...
J'ai en moi, oh de plus en plus fort,
Des envies d'encore...

Tu sais, non, je n'ai plus à coeœur,
De réparer mes erreurs ou de
Refaire c'qu'est plus à faire :
Revenir en arrière...

Lucie, Lucie t'arrête pas, on ne vit
Qu'une vie à la fois...
A peine le temps de savoir,
Qu'il est déjà trop tard...

Mmmm, Lucie, j'ai fait le tour,
De tant d'histoires d'amour.
J'ai bien, bien assez de courage,
Pour tourner d'autres pages, sache
Que le temps nous est compté.
Faut jamais se retourner en se disant,
"Que c'est dommage,
d'avoir passé l'âge"

Lucie, Lucie t'encombre pas
De souvenirs, de choses comme ça.
Aucun regrêt ne vaut le coup
Pour qu'on le garde en nous...

De l'Amour

samedi 15 janvier 2011

Que puis-je faire d'autre à part plier ?






Ce que je préfère, c'est le baiser du matin : les lèvres qui se cherchent, qui cherchent la tendresse, et lorsqu'on a trouvé l'autre, se blottir contre lui, sans bruit.


mercredi 12 janvier 2011

How I see us

J'aime tes larmes quand tu aimes
Ta sueur, le sang, rendons nous amants
Qui se passionnent, qui se saignent
J'aime quand mon écorché est vivant




Je ne donne pas long feu
À nos tragédies, à nos adieux




Reviens moi, reviens moi
Tu partiras mieux comme ça




À force de se tordre, 
On en finirait par se mordre




À quoi bon se reconstruire 
Quand on est adepte du pire
Malgré nous, malgré nous 




À quoi bon se sentir plus grand
Que nous, deux grains de folie dans le vent,
Deux âmes brûlantes, deux enfants.

samedi 8 janvier 2011

2010 fut ma vie par-dessus bord.

Mourir coulés dans un bloc de béton, même avec l'amour de sa vie, ça reste horrible. Non, je ne trouve pas ça beau, je trouve ça bête. Pourquoi ? Parce que c'est être trop lâche pour tenter de faire vivre son amour éternellement. Un amour, ça grandit pas tout seul, ça se maintient pas tout seul. C'est un pétale de rose que l'on cache dans la poche intérieure de sa veste, celle au-dessus du coeur, et dans lequel on met toute son âme, chaque jour.

Oui j'aimerais un amour comme celui de Julien et de Sophie. Mais pas comme ça. 
Non je n'ai pas envie d'un amour qui s'affaisse un peu plus chaque jour, je ferai tout pour qu'il soit toujours vivant, même si je dois m'écorcher vive. 

Oui je pleure parce que je crois savoir que cet amour ce n'est pas Frédéric, et cela me désole. Mais qu'est-ce que vous voulez, c'est comme ça, je n'en serai pas malheureuse toute ma vie. Je dis "Je crois savoir" parce que parfois la vie nous joue des tours étranges, parce que la vie c'est la foire et que l'on ne sait jamais ce qui va nous tomber dessus. Cet espoir est là, je ne peux pas me l'ôter du coeur, c'est comme ça, c'est ma nature de rêveuse et d'optimiste refoulée. Cet espoir, personne ne peut me le reprocher, parce qu'il est humain. Ca me fera pas moins de mal d'être désabusée, parce que, que j'y croie ou pas, j'suis amoureuse, et l'amoureuse que j'suis n'en n'a rien à branler des plans sur la comète et autres prédictions, qu'elles soient de voyante où d'économiste, parce que, toute vraisemblable qu'elle soit -et elle l'est-, je pensais que l'homme de ma vie était ce garçon qui m'a fait tellement de mal, parce que je pensais que ma vocation était d'être professeur de français, parce qu'en début de l'année dernière je pensais que Clémence de m'appréciais pas du tout et que Juliane ne serait jamais une vraie amie. Tout ça, toutes ces choses que je pensais si sûre, tout a été renversé. 2010 fut ma vie par-dessus bord. 

Je suis tiraillée entre être amoureuse d'un "Je ne sais pas" et abandonner pour tenter de trouver un grand A. Mais tous les deux nous faisons le même calcul : pour l'instant, c'est du bonheur. Et quand le désarroi pèsera plus que lui dans la balance, alors il sera temps d'arrêter là, avant que le désarroi justement ne pèse encore plus lourd et ne devienne du malheur. Ce sera dur de ne plus t'écrire chaque jour : dis-moi, je le pourrais encore ? Je ne voudrais plus qu'on se voit, pendant quelques temps, parce que je devrai faire mon deuil de toi. Mais j'ai pas envie de te perdre, parce qu'avant d'être mon amoureux, tu es mon frère, mon meilleur ami, et de perdre ça, ça fait mal. Je sais que tu penses aussi ça, tu me l'as déjà dit. Alors quand nous aurons cautérisé la plaie, nous recommencerons à nous dire "Je t'aime grand frère" et "Je t'aime petite soeur", comme nous nous le disions au début, parce que cette grand affection, je ne veux pas qu'elle s'éteigne, et je suis d'accord quand tu dis qu'il faudra arrêter avant que cela devienne trop lourd. 

Sûrement cette histoire amoureuse restera la plus atypique de notre vie. Et j'espère que comme moi tu t'en souviendras en riant. A ce stade je ne pleure plus, je me suis raisonnée (oui, maintenant je sais faire ça) : il n'y a pas de raison de pleurer, de se lamenter, de se lacérer la tête en se disant qu'on jour ça va finir et que ça va être difficile, c'est rendre amers les moments qu'il nous reste, alors qu'ils ont tout pour être parfaits. Et puis le petit espoir est là, comme le dernier Rafaello dans la boîte. On verra.

On dit que si deux personnes sont vraiment faites pour être ensemble, elle se retrouveront. C'est ce qui est arrivé à Julien et Sophie. Peut-être que cela nous arrivera. Sinon, ce sera sans regrets, et avec beaucoup de souvenirs heureux.