lundi 7 décembre 2009

La journée de la jupe.

On ne peut que pleurer devant un tel désastre du genre humain. Ces gosses de 17 ans (je dis ça, je sais, j'ai à peine un an de plus, mais que de gouffres et d'abîmes noires entre eux et moi), ces gosses qui violent une fille à quatre et qui filme, ces gosses qui traitent les filles de putes parce qu'elles portent une jupe, refusent de s'assoir à côté d'elle parce que c'est mal poli, mais qui sont toujours partant pour "baiser", que ce soit oui, ou que ce soit NON.

NON ! Non non non non non non !
Je ne peux pas croire que de tels monstres existent, encore moins qu'ils ont 17 ans et que, plus que probablement, j'en croise un chaque jour, en état d'ignorance totale ; celui-là qui pourrait péter un câble et me violer dans l'impasse du Loup, près de chez moi, sans remords et sans regrets, UN MONSTRE. Ce sont tous des MONSTRES.

Je ne veux pas être professeur et vomir tous les matins avant d'aller en cours.
Je ne veux pas être professeur et me faire menacer par des élèves qui me doivent le respect.
Je ne veux pas être professeur et vivre dans la peur et l'angoisse.
Je ne veux pas être professeur et me faire huer parce que je porte une jupe.

Putain mais où est le respect dans ce monde de MERDE ? Parce que oui, c'est un monde de merde. L'Homme révolté de Camus, c'est moi, je sue la révolte par tous les pores, et je les tuerai tous (NB : noter ici l'emploi du futur simple et non pas du conditionnel). Comment ces gens là peuvent-ils s'en sortir ?

Parce que je n'ai pas supporté de me faire siffler et de récolter des "Eh vas-y t'es trop bonne" lancés d'une voiture vitres ouvertes, parce que j'ai fait un large, un leste doigt d'honneur, pour ça ils se sont mis à m'insulter en arabe ou en turc (je ne sais pas faire la différence, excusez mon inculture). Ai-je mérité ces insultes ? LES AI-JE MERITEES ? J'aimerais avoir une arme et la tenir braquée sur le front de ceux qui m'ont dit cela, savoir pourquoi. POURQUOI ? Putain de merde, j'suis une fille, je fais l'amour comme j'en ai envie, je suis une élève brillante, j'irai plus loin qu'aucun de vous dans cette voiture n'ira jamais bande de connards. Je fais l'amour, je porte des jupes et des robes, j'ai de la lingerie, je porte des talons et des bas, et même des décolletés : c'est pas dans le but de "chauffer" qui que ce soit ; ne confondez pas vos petites pulsions sexuelles de merde avec l'intention des autres. Tous ceux qui pensent comme ça, oui, exactement, TOUS, de n'importe quel âge, couleur, confession, rien à battre, TOUS ne sont rien que des merdeux qui feraient mieux de suivre une psychanalyse, et d'apprendre le respect. Faut-il qu'on vous mettent une balle dans le genoux pour vous faire comprendre ?
FAUT-IL QU'ON VOUS METTENT UNE BALLE DANS LA TÊTE BORDEL ?

Si un jour quelqu'un me viole, j'espère pour lui qu'il aura le bon sens de me tuer ; sinon, je ferais de sa vie un enfer, je lui tirerais une balle dans chaque articulation, l'une après l'autre, jusqu'à ce que cette pourriture crève, je le découperais et je le jetterais aux porcs, pour qu'il retrouve ses semblables. "Oeil pour oeil, dent pour dent", c'est la loi du Talion : je crois que ce châtiment est à la bonne mesure d'un tel acte.

"Propos violents, injurieux" : OUI. Comme un célèbre général français en entrant à l'Assemblée sous les cris de "Assassin, assassin !" répondit :
"Assassin ? Présent".

Ce qui me fait le plus peur, c'est que ces rebuts de l'humanité, ils ne sont pas si rares.

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