jeudi 3 décembre 2009

Ton sourire est celui de la lune.


Le passé nous suit : il est le nôtre, nous somme le sien. Sans passé nous ne sommes pas, sans présent nous n'existons pas, et sans avenir, nous sommes condamnés. Comme je l'ai dit à Amandine, le contexte s'y prêtant : les liens qui nous unissent au passé, quand ils se déchirent, craquent et glissent sous nos doigts, ils s'envolent comme des milliers d'oiseaux aux couleurs un peu fanées. Les blessures ne cicatrisent pas tout de suite, et parfois elles se rouvrent, [elles saignent], nous pleurons, nous survivons, je vous aimerais.


Je décide aujourd'hui
de cesser de cultiver les fleurs du passé : elles ne m'appartiennent plus. Je fais pousser en mon jardin un arbre, un figuier : ces racines dans mes [o]rigines, sont tronc pour me supporter dans l'nstant, et ses branches pour monter vers l'[a]venir.


Vous êtes mon tronc, j'ai besoin de vous. Les mots ont un pouvoir : je veux qu'il s'imprègne.



[Nous survivrons, je vous aimerais.]

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