vendredi 24 septembre 2010

DIS ALITER VISUM

Si la souffrance rend prolifique, le bonheur aussi. Et l'espoir détesté devient l'espoir qui permet de continuer à vivre ce que l'on a bien voulu m'accorder de garder, par "ON" j'entends les dieux, Dieu, le destin, le hasard. Ce "ON", c'est ce marron dans sa coquille sur lequel je me suis jetée quand je l'ai aperçu, après en avoir cherché un sur mon chemin toute la semaine. Pourquoi avoir cherché un marron dans sa coque pleine d'épines ? Parce que le dernier jour où j'avais vu Frédéric, je lui avait dit que je les aimais parce qu'ils étaient tout neufs, tout brillants. Alors ils devenaient un symbole de lui, de ce garçon qui avait souri en m'entendant dire cela. Alors tant qu'il y a de l'espoir, même s'il se fait un jour douloureux, aujourd'hui il me permet de savoir ce que j'ai, d'en sentir toute l'importance et de ne pas demander, exiger plus. Non, ce n'est pas ce que j'espérais au plus profond de moi-même, en rêve, mais c'est bien plus que ce que m'administrait ma raison. Il est près de moi. C'est tout ce qui compte.

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