dimanche 19 septembre 2010

Ce soir, dans le train, il y avait devant moi un petit garçon dans une poussette. Il a deux ans, il s'appelle Axel, j'entends sa maman dire. Elle lui caresse la joue, et il se tourne vers elle en riant et en lui maintenant la main sur son visage, pour qu'elle ne le quitte pas. A ce moment-là je me dis que moi aussi, j'aimerais maintenant être mère : parce que personne ne pourrait me reprocher d'aimer trop mon enfant, de l'aimer à l'infini, et que lui, m'aimerait toujours, quoi qu'il arrive. A mon enterrement, c'est lui qui pleurerait le plus, parce qu'il saurait que jamais personne ne l'aimerait plus comme moi, et que jamais plus il n'aimerait quelqu'un comme il m'aimait moi.


Là, devant mon écran, ce dimanche 19 septembre 2010 à 21:31, je vendrais mon âme au diable s'il me donnait un enfant.

Aucun commentaire: