dimanche 18 juillet 2010

"Marcher dans le sable. Se sentir coupable. Dans les herbes hautes. C'est sûr tout est de ma faute"

Fallait-il vraiment que tu noies ma tristesse de cette façon ? Noémie, comment as-tu pu croire qu'avec ton tempérament tu allais vraiment pouvoir vivre cela à la légère ? Voilà les mots que l'on pourrait me dire, et que je me dis seule. "Je me les sers avec assez de verve et ne souffre pas qu'un autre me les serve". Non non, je n'ai pas le panache de Cyrano, c'est juste que quand je me fais ma propre morale, je pleure moins.


















Pleure car tu l'as mérité.






















Comment je compte tourner mon affaire ? Grande question. Existentielle. Du moins en ce moment. Et c'est sans oublier les quarante indiscrétions tenues cachées. Je ne sais pas je ne sais pas je ne sais pas. J'aimerais pouvoir dire "Laissez-moi", ou, comme dans la chanson, "Arrêtez avec vos questions", mais ça ne servirait à rien puisque je me fait souffrir moi-même.


Je l'ai voulu, je l'ai eu. Ne pourrais-je pas m'en contenter ? Revivre ce mystère encore quelque fois jusqu'à ce que je me lasse et partir sans regret ni remord. J'essaye. Mais je dois faire cas de mon chaton, je ne veux que son bonheur, même si cela passe par une souffrance -ceux qui savent pourquoi ils souffrent sont toujours moins malheureux que ceux qui ne trouvent pas de cause à leur malheur. Et je rêve secrètement d'une cicatrice dans la main gauche qui pulserait de souffrance.






Le temps ne passe pas, le temps ne passe pas,
Mercredi n'arrive pas
Ou plutôt arrive au pas.

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