Et si la vie paraît niaise à en mourir, c'est parce qu'elle l'est. C'est entendre "La vie en rose" d'Edith Piaf alors qu'on est avec celui qu'on aime, c'est lui dire "J'aime les câlins, mais tu sais ce que j'aime encore plus ? -Non, dis. -Toi", c'est entendre résonner dans sa tête le doux surnom qu'il n'osait pas dire. C'est niais, c'est niais, mais que la niaiserie rend heureux ! C'est idiot au fond, et on se rappelle bien trop vite que ce bonheur ne tiendra toujours qu'à un fil. Car comme l'a si bien dit Jean Cocteau : "Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n’est jamais simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel". Mais pourquoi se priver du bonheur, si court soit-il, sous prétexte que nous pourrions hypothétiquement le perdre et en souffrir ? Je ne veux pas me poser de question, mais simplement vivre les moments qu'il me donne, puisqu'il n'y a pas de raison que cela ne marche pas.
Je voulais écrire plus. Je n'y arrive pas. Les larmes me suffoquent. Larmes de joie.
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