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L'entrée en scène de la contorsionniste.
I
l a suffit qu'une présence se substitue à celle que j'ai perdu. Lui, il sera là. L'amitié est naissante, pourtant ses bras sont déjà là. Je pleure, il me caresse le bras et les cheveux, ne dit rien, me laisse parler, extraire le poison, enfin. Je sais qu'il n'est pas comme Baptiste, et de connaître un autre garçon, un ami sûrement, bientôt, qui n'est pas lui, cela cautérise ma plaie, il fallait un remède correspondant à la blessure. Et ce matin, en me levant, je pense à Baptiste, et mon coeur ne me fait plus mal.
"Je suis trop bête.
-T'es pas bête, tu as aimé.
-Comme quoi c'est con".
Merci.
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