Si l'on arrêtait de se punir d'aimer la vie.
Si l'on tirait un trait.
Les Grecs avaient raison, la plus grande des vertus est la sophrosynè, la tempérance, savoir jeter un regard juste sur le monde, sur soi, sur les autres. J'essaye de l'acquérir, et je m'apaise ; si les émotions ne me frappent avec moins de violence, je ne fais plus de bleus. J'avais tellement peur que ma vie ne suive aucun chemin. "Pourquoi te priver des ces bonheurs-là ?". Par bêtise ou par peur. Pour moi, j'avais tracé un Cardo maximus et un Decumanus, découpé soigneusement des insulae ; et puis quoi ? Rome est aussi tombée un jour, ça ne veut rien dire. Je ne fais pas la même erreur, j'accepte la réforme agraire de Tibérius Gracchus et je donne la citoyenneté à l'imprévu, la guerre civile n'aura pas lieu.
Peut-être devrais-je faire de l'histoire ancienne ?
2 commentaires:
Je suis au CDI, au milieu de cinq khâgneux option lettres classiques et ils donneraient tout pour ne pas passer de colle d'histoire ancienne.
Les Grecs avaient tout compris avec 2000 ans d'avance.
Carpe Diem.
La vie n'est pas faite pour en avoir peur. La vie n'est ni blanche, ni noire. La vie est juste, et parmi parfois la société, parmi les haines, parmi les guerres, entre tous les aspects négatifs et matériels,
il y a l'âme.
Il y a la source.
Ces choses là, dont il ne faut absolument pas perdre vu. C'est l'essence du bonheur, la beauté dans toute sa splendeur, dans toute sa pureté.
Si tu aimes la vie, elle t'aimera.
Pan.
Enregistrer un commentaire