Je relis ces mots, ses mots, sur cette carte qui vient d'Annecy, et c'est le vide qui encore une fois s'empare de moi. Je ne lui manque pas. Pardonne-moi ces phrases que tu vas détester, mais il faut bien que ça sorte quelque part. Je ne peux pas toujours m'imploser parce que cela va te froisser. Hier soir au cinéma, les limites se sont comme écroulées, et j'aurais aimé l'embrasser, pour tout foutre en l'air ou pour qu'il se rende compte, que quelque chose se réveille à nouveau. Mais je ne suis pas comme ça, je ne suis pas ce genre de fille qui sait se faire désirer, envier, aimer ; comme l'a dit Guillaume, je ne suis pas une fille qu'on est fier d'avoir à son bras, et c'est la triste vérité. Et hier soir, seule dans mon lit, dans cette conversation fictive avec toi, je dis tout ce que j'ai sur le coeur et ça ne me soulage pas parce que l'instant d'après je pense le contraire de ce que je viens de dire. Je me sens perdue, attirée par un autre, peut-être seulement par dépit, ça m'est déjà arrivé tellement souvent, lâche de ne pas savoir. Il ne reste qu'à attendre.
BÉBÉ, ADO, ADULTE – DES LIVRES POUR NOËL
Il y a 5 ans
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