samedi 7 août 2010

DE PROFUNDIS CLAMAVI !

Ce malaise, encore. Quand il m'a parlé d'elle, je l'enviais : elle sait se mettre en valeur, quand on voit son visage, on se dit tout de suite que c'est une fille extravertie, séductrice et séduisante. De moi, il dit : toi, quand on voit ton visage, on se dit "Elle est gentille". Mais pas dans le mauvais sens du terme, il s'empresse d'ajouter. Oui. Je suis gentille. J'aimerais mieux être séduisante et séductrice. Pour une fille comme elle, il me filerait entre les doigts, comme de rien, comme du sable. 

De moi, on ne dire jamais "Waouh". Je n'ai pas de beauté à donner. Je n'ai que de la gentillesse, de la douceur, de l'affection sincère comme celle qu'on les jeunes enfants. Personne ne le voit sur mon visage. Je suis un iceberg. Immergée. 

"Tu as vu Frédéric avec son fantôme ?". Ces mots me restent. Je suis un fantôme. Je n'assume pas d'être un fantôme. Les spectres sont foncièrement inintéressants. J'enrage de ne pouvoir sortir de dedans de moi. M'arracher à moi-même. Dans mon bain, la tête dans l'eau, j'essaye de ne pas pleurer. Ce n'est pas grave, ce n'est pas important, tout le monde s'en fiche. Je n'arrive pas.

1 commentaire:

Librairie Kléber a dit…

Moi je t'ai trouvée (et te trouve toujours) séduisante. Si en plus t'es gentille, c'est le must hein. Parce que des pouffes sans coeur, y'en a assez comme ça.

Mais mon avis de fille fragile ne prévaut pas sur celui d'un mâle bien viril, je m'en doute :)

Pis les mecs osent pas l'avouer, mais la douceur, quand ils aiment pour de vrai, ils préfèrent ça à la beauté agressive de certaines filles.