jeudi 20 octobre 2011

Gimme a shot to remember and you will take all the pain away from me, a kiss and I will surrender...

A travers le brouillard des larmes, dans ma tête, et la poix qui m'englue les yeux, le soleil, ces mots-là, ses mots à lui :

"Tu crois que je ne veux pas voir ma p'tite patate heureuse ? Tu crois que j'veux pas voir ma p'tite patate avec le sourire ? Et ma p'tite patate en robe de mariée ? Avec des enfants ? Ma p'tite patate pour toujours ?"

Je peux sentir la fêlure dans mon coeur qui se ressoude. Je pense à tous ces mots, ces aiguilles, qui avaient lentement attaqué ma peau jusqu'à mes os, et si mon regard est toujours amer, mon esprit est plus serein. Je pense à mon corps détruit par un syndrome de Raynaud de l'amour, comme si la vie s'était résorbée jusqu'à n'être plus contenue qu'intensément, douloureusement, dans mon coeur. Savez-vous ce que cela fait, de ne savoir qu'on aime que parce que l'on souffre pour quelqu'un ? Moi oui. 

Mes amours étaient souffrance. Mon amour est profond et apaisé. Si je pouvais, je le scellerai par deux entailles dans nos mains et nos sangs mélangés. Pour qu'il me marque à tout jamais, physiquement. 

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