jeudi 3 mars 2011

SIMILIA SIMILIBUS CURANTUR

J'ai eu peur que cet amour soit inférieur aux autres, trop précipité, trop superficiel. Je sais maintenant que je supporterais d'être seule, que s'il me quittait, je saurais me suffire à moi-même, comme l'a dit Amandine, vivre pour moi. Et pourtant, en me rendant compte de cela, je réalise aussi plus justement ce qu'il apporte à ma vie.


Avec Loïc, je m'étais dit qu'il n'y avait pas besoin d'avoir des points communs pour être ensemble.
Avec Frédéric, j'ai révisé mon jugement, et je m'étais dit que finalement, avoir plein de points communs avec son copain, c'était tout de même vachement mieux.


Et j'ai encore changé d'avis, je crois que j'ai trouvé le juste milieu.
Il n'y a pas besoin d'avoir pleins de points communs pour être ensemble et bien s'entendre ; ce n'est pas ma priorité, ce n'est pas ce qui est important pour moi. J'ai juste besoin de quelqu'un qui m'accepte, de quelqu'un qui m'aime, qui me montre qu'il tient à moi autant que je tiens à lui. J'ai juste besoin d'un amour égal, dans ses manifestations comme dans son intériorité. Et cet amour égal, il s'appelle Thibaut.


L'absence se fait longue. Il me manque. Je suis en sécurité, avec lui. Il me console, le soir, quand je pleure et que pour toute réponse à ses questions, je ne peux que balbutier "Ne pars pas". Il promet, je ne sais pas comment, mais il promet, et il me sers dans ses bras, très fort, jusqu'à ce que les larmes cessent. Merci.

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